Je suis en burn-out : qu’est-ce qui m’arrive ?

Je suis en burn-out : qu’est-ce qui m’arrive ?

La 13ᵉ édition du baromètre sur l’état de santé psychologique des salariés français* révèle que 42 % des employés se disent en détresse psychologique, dont 15 % se considèrent à un stade élevé. Le risque d’épuisement professionnel, ou burn-out, touche 30 % des répondants, avec 11 % d’entre eux confrontés à un niveau sévère, nécessitant un arrêt maladie, un accompagnement psychologique, voire un risque d’hospitalisation.

L’épuisement professionnel, plus connu sous le terme de burn-out, va bien au-delà d’une simple fatigue passagère. C’est un syndrome complexe, aux multiples dimensions, qui impacte aussi bien le corps que l’esprit, les émotions et le comportement. Dans cet article, nous répondrons aux questions suivantes : qu’est-ce que le burn-out ? Comment se développe-t-il ? Quels en sont les symptômes ? Quelle est la différence entre dépression et burn-out ? Qu’est-ce que le stress ? Quelles peuvent être les causes ?

Quelle est la définition du burn-out et comment se développe-t-il ?

Aujourd’hui, le terme de burn-out est largement connu, mais savons-nous tous vraiment ce qu’il recouvre ? Comprenons-nous réellement ce que ce syndrome implique ?

Selon Maslach et Leiter (2011), le burn-out se définit comme « l’écartèlement entre ce que les gens sont et ce qu’ils doivent faire. Il représente une érosion des valeurs, de la dignité, de l’esprit et de la volonté – une véritable atteinte à l’âme humaine. C’est une souffrance qui s’installe insidieusement, aspirant progressivement la personne dans une spirale descendante dont il est difficile de sortir. »

Les docteurs Delbrouck (2021) décrivent le processus suivant. Le burn-out touche souvent des personnes perfectionnistes, ambitieuses, idéalistes et très exigeantes envers eux-mêmes. Ces personnes, souvent très motivées et généreuses dans leur travail, s’investissent pleinement, parfois pendant des années, tant que les contreparties perçues – reconnaissance, statut, rémunération, fierté, stimulation, etc. – sont jugées à la hauteur de leur investissement. Cependant, lorsque le travail ne répond plus à leurs attentes ou ne comble plus leurs besoins, une frustration s’installe. Cette frustration peut déclencher une remise en question du sens de leur engagement, les plongeant dans une spirale de doute.

Face à cette situation, deux réactions sont fréquentes. Certains continuent à s’engager de manière excessive, ignorant les signaux physiques et émotionnels d’alerte, ce qui les conduit tout droit vers le burn-out. D’autres, en revanche, adoptent une posture de retrait, se désengagent progressivement, ce qui peut également mener à un épuisement lié à un ennui profond ou à une perte de sens.

Le burn-out ne se manifeste pas d’un coup. Il s’agit d’un syndrome multifacette qui s’inscrit dans un processus avec des stades progressifs.

La première dimension du burn-out est l’épuisement émotionnel, qui se manifeste de différentes manières :

  • Au niveau physique : une fatigue intense, que même le sommeil ne parvient plus à soulager.
  • Au niveau émotionnel : des changements dans les émotions, avec des signes tels que l’irritabilité, une empathie réduite, une perte de sens de l’humour, des crises de colère ou un sentiment de vide émotionnel.
  • Au niveau cognitif : des difficultés à se concentrer, des oublis fréquents et des problèmes de prise de décision.

À ce stade, les week-ends ou les vacances peuvent suffire à récupérer, à condition qu’ils s’accompagnent d’une réflexion sur la situation et de la mise en place de changements concrets pour éviter un retour rapide à l’épuisement.

La seconde dimension, le cynisme, marque un passage au second stade du burn-out. Elle se traduit par une attitude de détachement, de sarcasme, voire de mépris envers le travail, les collègues, et parfois même envers soi-même. À ce stade, l’épuisement est devenu chronique : le repos ou les vacances ne permettent plus de rétablir l’équilibre. Pour se protéger, la personne adopte une distance émotionnelle vis-à-vis de son travail et tout ce qui s’y rapporte. Ce repli peut s’accompagner de négativité et parfois d’agressivité. Des crises de colère peuvent également survenir. On parle alors de déshumanisation.

Ce stade nécessite un véritable temps de récupération, souvent sous la forme d’un arrêt maladie de 4 à 6 mois, accompagné d’un suivi psychologique ou psychothérapeutique.

Enfin, la troisième dimension du burn-out est la dévalorisation. Elle se manifeste par une perte d’efficacité professionnelle et une baisse de confiance en ses propres compétences, ce qui affecte l’estime de soi. Les personnes en burn-out peuvent avoir du mal à reconnaître leur valeur ou leurs capacités, ce qui les conduit soit à compenser cette perte d’efficacité en multipliant les heures de travail ou à chercher des moyens pour être plus productives, soit à fuir : changer de carrière ou se reconvertir devient une échappatoire. Le simple fait de parler de leur travail devient insupportable. Voir des collègues s’épanouir professionnellement intensifie ce sentiment de dévalorisation, ce qui génère un sentiment d’infériorité. C’est à ce stade que l’isolement peut s’accentuer, et un état dépressif s’installe, marqué par une perte de joie de vivre. Certains entrent dans une dépression profonde, tandis que d’autres développent des maladies chroniques ou graves. Des facteurs liés à l’environnement de travail, comme des conditions inadaptées ou du harcèlement, ainsi que des éléments personnels, tels que des traumatismes passés, peuvent aggraver la situation.

À ce stade avancé, la récupération est plus longue. Il peut être nécessaire de prendre un arrêt de travail de 1 à 2 ans, voire plus, pour permettre à la personne de se reconstruire pleinement.

Les actions à mettre en place en fonction des stades d'épuisement professionnel
Les actions à mettre en place en fonction des stades d’épuisement professionnel

Différents types d’épuisement professionnel

La forme d’épuisement la plus connue est le burn-out, souvent lié à une surcharge de travail, un rythme effréné, et des heures supplémentaires répétées. Ce surinvestissement dans le travail pousse la personne à adopter des attentes démesurées et à vouloir constamment en faire plus. Cette spirale mène à un épuisement physique et mental intense.

Moins connu, le bore-out survient lorsque la personne se sent sous-stimulée. Cet ennui profond et ce désintérêt croissant pour les tâches à accomplir proviennent d’un manque de défis professionnels. Ne pouvant pas utiliser pleinement ses compétences, la personne finit par se sentir inutile. Sur le long terme, cela affecte non seulement sa confiance en soi, mais peut également mener à un épuisement tout aussi réel que celui provoqué par le burn-out.

Le brown-out, quant à lui, se caractérise par une perte de sens et de motivation dans le travail. Ce phénomène survient souvent en raison de tâches répétitives, peu stimulantes, mal définies ou en contradiction avec les valeurs personnelles de l’individu. Les personnes concernées ressentent une profonde frustration, car les missions qui leur sont confiées sont en décalage avec leurs compétences. Cette situation crée une dissonance cognitive, un mal-être lié à une incohérence perçue entre ce qu’elles accomplissent au quotidien et leurs convictions profondes. Elles se démotivent progressivement, se sentent dévalorisées, et voient leur travail comme absurde, ce qui peut conduire à un véritable épuisement émotionnel et psychologique.

Des Symptômes physiques, cognitifs, émotionnels, comportementaux

Le burn-out, ou épuisement professionnel, est comparable à une combustion intérieure (le terme « burn-out » vient de l’anglais « to burn », signifiant « se consumer »). Cette détérioration s’installe de manière insidieuse, un peu comme un immeuble qui brûle de l’intérieur sans que rien ne soit visible de l’extérieur. Beaucoup de personnes touchées continuent à avancer, « la tête dans le guidon », coupées de leurs émotions, jusqu’à ce que les symptômes deviennent trop intenses et mènent à un effondrement brutal. Cet effondrement peut sembler soudain, mais il est en réalité le résultat d’un processus de longue durée, souvent installé sur plusieurs années.

Les symptômes physiques du burn-out sont souvent les premiers signes d’alerte que l’on perçoit, non pas parce qu’ils apparaissent en premier, mais parce qu’ils deviennent très invalidants et inquiétants. Lorsque nous refusons d’écouter nos pensées, notre corps trouve parfois un moyen de s’exprimer à notre place.

Ces manifestations physiques peuvent être très variées. Parmi les plus courantes, on trouve les troubles du sommeil, les maux de tête récurrents, les problèmes gastro-intestinaux tels que les douleurs à l’estomac ou les troubles digestifs, les problèmes de peau, ou encore la tension musculaire chronique.

Et parfois, le corps lâche complètement.

C’est ce qui est arrivé à Marie-Pierre, 58 ans, infirmière scolaire jusqu’en 2020, qui a témoigné de son burn-out dans une interview sur RTL. « Un matin, je n’ai pas pu ouvrir la porte pour aller travailler. J’étais devant la porte d’entrée avec mes sacs, prête à partir, mais impossible d’ouvrir la porte. Je me suis retrouvée à genoux sur le carrelage. C’était comme si un mur invisible m’empêchait de passer cette porte. »

En plus des symptômes physiques, les capacités cognitives peuvent également être affectées. Les personnes en burn-out éprouvent souvent des difficultés de concentration, des trous de mémoire, des oublis fréquents, ainsi que des ruminations mentales incessantes qui parasitent la prise de décision.

Ensuite, les symptômes émotionnels peuvent être variés. Tandis que certains ressentent un vide émotionnel, d’autres peuvent être submergés par une hyperémotivité ou une hyperactivité. Sentiment de détachement, irritabilité accrue, perte d’intérêt pour les activités autrefois appréciées, sautes d’humeur fréquentes, crises de larmes ou de colère, perte du sens de l’humour, et parfois des épisodes de désespoir ou de tristesse profonde sont des signaux d’alerte.

Des symptômes de dysfonctionnement psychique, tels qu’une anxiété persistante, un manque de confiance en soi ou encore un déni de la situation, peuvent également apparaître.

Sur le plan comportemental, le burn-out provoque des changements visibles dans le mode de vie. On observe souvent des modifications dans les habitudes alimentaires, un repli social, une augmentation de la consommation de substances (comme l’alcool ou la caféine) pour pallier la fatigue, ainsi qu’un désengagement progressif des responsabilités professionnelles.

L’apparition de ces symptômes doit être considérée comme un signal d’alarme et la personne doit être prise en charge avant que la situation ne s’aggrave.

Différences et similitudes avec la dépression

Différences entre dépression et épuisement professionnel
Différences entre dépression et épuisement professionnel

Il est important de distinguer le burn-out de la dépression, bien que ces deux états partagent certains symptômes similaires tels que la fatigue, les troubles du sommeil, les douleurs physiques, la perte d’estime de soi, l’isolement, et les changements d’appétit. Cependant, ces points communs ne doivent pas masquer leurs différences fondamentales.

Le burn-out est avant tout lié au contexte professionnel. Il découle généralement d’une surcharge de travail, d’un manque de reconnaissance ou de désillusions liées aux attentes non satisfaites. À l’inverse, la dépression peut avoir des origines plus diverses, incluant des facteurs biologiques, environnementaux ou génétiques. Ce qui rend la dépression plus complexe à diagnostiquer et à traiter, car elle dépasse souvent le cadre strictement professionnel.

Dans les stades avancés du burn-out (stades 2 et 3), la personne manifeste souvent une tension accrue et une irritabilité parfois marquée par des épisodes d’agressivité, surtout dans le cadre privé. Les émotions sont souvent mal identifiées ou réprimées, et les personnes en burn-out gardent une certaine orientation vers l’avenir, avec des projets en cours et un rythme de pensées accéléré, voire frénétique.

En revanche, la dépression se caractérise par une lenteur du corps, de la pensée et de la parole. Les individus dépressifs souffrent d’un manque d’énergie global, d’une perte d’intérêt pour les activités qui leur apportaient autrefois du plaisir, et d’une tristesse omniprésente. Contrairement aux personnes en burn-out, ils se tournent souvent vers le passé, ressassant des souvenirs et vivant dans une sorte de repli émotionnel.

Il est crucial de noter que la dépression peut découler d’un burn-out non traité, soulignant ainsi l’importance d’une prise en charge précoce et adaptée. Si le burn-out n’est pas géré, il peut évoluer vers un état dépressif sévère. C’est pourquoi il est essentiel de bien comprendre les différences et les chevauchements entre ces deux états, pour permettre un diagnostic précis et mettre en place un plan de traitement efficace.

Zoom sur le stress

Il est possible de se reconnaître dans certains symptômes d’épuisement sans pour autant être en état de burn-out. En effet, ces symptômes peuvent varier en intensité, allant de légers à sévères, et inclure des tensions musculaires, des troubles du sommeil, des maux de tête, des problèmes digestifs, ainsi que des sentiments d’anxiété et d’irritabilité. Mais cela ne signifie pas automatiquement que vous traversez un épuisement professionnel.

Le stress, par exemple, peut entraîner des symptômes similaires au burn-out. Il s’agit d’une réaction physiologique et psychologique naturelle face à une situation perçue comme difficile ou menaçante. En réalité, le stress nous permet de nous adapter et de mobiliser nos ressources pour faire face aux défis. On parle de stress aigu lorsque cette réponse est ponctuelle. Historiquement, le stress a joué un rôle essentiel dans la survie de l’être humain, en l’aidant à échapper aux dangers mortels rencontrés dans la nature, comme fuir un prédateur.

Cependant, dans nos sociétés modernes, le stress n’est plus lié à des menaces immédiates pour notre survie. Vous ne risquez pas de croiser un mammouth en vous rendant au bureau ! Aujourd’hui, le stress provient principalement de nos états mentaux et de notre perception des situations. C’est en fait notre interprétation d’une situation, plutôt que la situation en elle-même, qui déclenche une réponse de stress. Comme le souligne l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail, le stress apparaît « lorsqu’il y a un déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes imposées par son environnement et la perception qu’elle a de ses ressources pour y faire face ». Autrement dit, si vous percevez que ce qui vous est demandé dépasse vos ressources, vous allez ressentir du stress.

Le véritable problème survient lorsque le stress devient chronique, c’est-à-dire lorsque vous vous sentez stressé·e en permanence. Le corps n’est pas conçu pour être constamment sous tension. Un niveau élevé de stress chronique peut avoir des répercussions sur votre santé physique et mentale, et à terme, conduire à un état d’épuisement.

Pourquoi cela m’arrive-t-il ? Suis-je plus fragile que les autres ?

Le burn-out peut toucher tout le monde, quel que soit l’âge, le secteur d’activité ou le statut. Il n’est pas réservé à une catégorie de personnes : personne n’est à l’abri.

Plusieurs facteurs entrent en jeu. D’un côté, il y a vos facteurs personnels. Votre histoire, votre relation au travail, vos valeurs et vos attentes professionnelles influencent votre sensibilité au burn-out. Se connaître soi-même, identifier ses limites et savoir quand lever le pied sont des éléments cruciaux pour se préserver.

Cependant, on ne peut parler de burn-out sans évoquer les conditions de travail. Le burn-out ne devrait pas être vu uniquement comme un problème individuel, comme si c’était une affaire personnelle de « mal gérer » son stress ou de ne pas savoir mettre de la distance avec le travail. Les conditions dans lesquelles vous travaillez sont un facteur essentiel.

L’épuisement professionnel ne découle pas d’un seul facteur. C’est souvent la combinaison de plusieurs éléments : surcharge de travail, absence de soutien, conflits interpersonnels ou encore attentes irréalistes. Ces pressions varient d’une personne à l’autre, et il est essentiel de comprendre que le burn-out ne reflète pas une fragilité personnelle, mais plutôt un déséquilibre entre l’individu et son environnement professionnel.

Se responsabiliser, en prenant des mesures pour se protéger ou sortir d’une situation d’épuisement (nous y reviendrons dans un autre article), est nécessaire. Cependant, il est largement prouvé que les conditions de travail et la manière dont elles sont organisées jouent un rôle déterminant dans l’apparition de ce syndrome.

Les conditions de travail et la prévention des risques psychosociaux

Les facteurs de risques psychosociaux
Les familles de facteurs de risques psychosociaux

La question n’est donc pas de savoir à qui revient la faute, ni de vous comparer à un collègue qui semble tenir le même métier depuis 20 ans sans flancher (car vous ne savez pas vraiment ce qu’il en est). Ce qu’il faut comprendre, c’est comment les conditions de travail ont contribué à dégrader votre santé et comment solutionner cela.

Souvent, ceux qui « craquent » sont la partie émergée de l’iceberg, et leur épuisement est le signe que quelque chose ne va pas dans l’organisation du travail. Ce n’est pas un problème purement individuel, et de nombreux acteurs sont mobilisés pour prévenir et traiter ces situations : représentants du personnel, ressources humaines, managers, psychologues du travail. Ces interlocuteurs sont là pour vous accompagner.

Parlez de votre situation à un interlocuteur de confiance
Parlez de votre situation à un interlocuteur de confiance

L’employeur a d’ailleurs une obligation légale de protéger la santé physique et mentale de ses salariés, selon l’article L.4121-1 du Code du travail. En cas d’épuisement et si cela touche le collectif de travail, il est de sa responsabilité de comprendre les causes du mal-être et mettre en place des solutions.

En plus des interlocuteurs déjà cités, les salariés peuvent consulter le médecin du travail, qui évaluera la situation, et pourra orienter vers un suivi spécialisé si nécessaire. Ce professionnel est également en mesure de recommander des ajustements dans l’organisation du travail, la réévaluation des objectifs ou la redéfinition des tâches. Le service de santé au travail peut aussi collaborer avec l’entreprise pour identifier les facteurs de risque et proposer des actions préventives.

Votre médecin traitant reste évidemment un interlocuteur clé. Bien qu’il ne puisse pas modifier vos conditions de travail, il pourra vous aider à identifier les symptômes, vous prescrire un traitement si nécessaire et vous accorder un arrêt maladie.

Sources

*Baromètre du cabinet Empreinte Humaine (2024) sondage réalisé par Opinion Way, enquête réalisée auprès d’un échantillon de 2 000 salariés français du secteur public ou privé, entre le 23 mai et le 4 juin 2024

Article RLT : INFO RTL – Burn-out : 42% des salariés se déclarent en détresse psychologique

Delbrouck, M. (2021). Comment traiter le burn-out : Syndrome d’épuisement professionnel, stress chronique et traumatisme psychique. De Boeck Supérieur.

Delicourt, A., Congard, A., Montaleytang, A., & Gros, F. (2013). Risques psychosociaux au travail : Le rôle modérateur des stratégies de coping. Psychologie du Travail et des Organisations, 19(3), 227‑243. https://doi.org/10.1016/S1420-2530(16)30054-1

INRS, ANACT et Ministère du Travail (2015) Le syndrome d’épuisement professionnel ou burnout : mieux comprendre pour mieux agir : guide d’aide à la prévention.

Maslach Ch. et Leiter M. P., Burn-out. Le syndrome d’épuisement professionnel, Les Arènes, 2011, 270 p.

Site internet https://www.souffrance-et-travail.com

Silva, A. A. da, Sanchez, G. M., Mambrini, N. S. B., & Oliveira, M. Z. de. (2019). Predictor variables for burnout among nursing professionals. Revista de Psicología, 37(1), 319‑348. https://doi.org/10.18800/psico.201901.011 Olié J.P. et Légeron P. (2016) Rapport de l’Académie Nationale